Les exigences envers « l’organisme » bruxellois qui réalise les tests de comportement des candidats chauffeurs de taxi sont désormais moins strictes. Le gouvernement exige encore qu’il ait une certaine expérience en matière de tests comportementaux, mais cette expérience ne doit plus nécessairement porter sur les tests des candidats chauffeurs de véhicules en contact avec le public. Une expérience générale en matière d’organisation de tests comportementaux est donc suffisante.
Davantage d’intéressés
Cet assouplissement des exigences devrait en principe entraîner une plus grande affluence des organismes intéressés par l’organisation de tests comportementaux pour les candidats chauffeurs de taxi. Il est toutefois peu probable que beaucoup d’autres organismes que la STIB, qui se charge actuellement de faire passer ces tests, se lanceront dans cette voie à très court terme. La société des transports intercommunaux de Bruxelles fut désignée en 2001 parce qu’elle organisait déjà depuis des années des tests de ce genre pour ses propres chauffeurs, et qu’elle disposait donc de beaucoup d’expérience dans ce domaine.
Le test de comportement consiste en fait en une sorte de présélection des candidats. L’objectif est de filtrer ceux-ci pour ne garder que ceux qui sont aptes à adopter une attitude adéquate envers les passagers. L’attestation de réussite ouvre la voie vers la phase suivante de la procédure d’obtention du « certificat de capacité de chauffeur de taxi » : le cursus théorique auprès de la Direction bruxelloise des Taxis. Par la suite, le candidat devra encore passer un examen comportant une partie écrite (législation sur les taxis et établissement d’une feuille de route) et une partie orale (lecture de carte). En cas de réussite, un certificat provisoire est délivré, permettant d’accéder au stage pratique. Celui-ci a une durée minimale de 6 mois. Après évaluation positive, le candidat pourra obtenir un certificat définitif.
26 février 2017
L’arrêté du 9 février 2017 ne contient pas de date spécifique d’entrée en vigueur. Il s’applique dès lors à partir du 26 février 2017, soit 10 jours après sa publication au Moniteur belge.